• à VTT : 2h30 - Difficulté Très difficile
  • Distance : 16km
  • Dénivelé : 750m
  • Public : Sportifs
C’est l’histoire d’un sentier qui sombrait dans l’oubli. Une de ces traces de transhumance abandonnées au profit des pistes pastorales modernes et plus rapides pour accéder à l’estive. Le temps avait laissé tout le loisir aux fougères de le camoufler, aux ronces vagabondent d’en compliquer l’accès. Resté dans la mémoire des hommes, le sentier du col de Bezkoï a finalement suscité la curiosité des bikers locaux ; redonner vie à cette trace, faire que ses pierres soient roulées par les crampons des VTT et, qui sait, à l’avenir, foulées par les randonneurs en toute saison.
Une grosse campagne de nettoyage plus tard, ce sentier ressuscité permet de profiter d’une boucle de vélo de montagne très attirante sur les flancs du pic Zalhagaña, au dessus de Licq-Athérey. PRATIQUE EN VAE DÉCONSEILLÉE
Itinéraire

  • Etape 1 :

    Les quartiers de Licq Depuis la mairie de Licq-Athérey, remonter un instant la D26 en passant devant l’hôtel et emprunter vite à droite le pont de Licq. Sur l’autre rive, monter jusqu’à l’église, puis bifurquer à droite juste sous le clocher, pour gravir désormais une route secondaire ombragée. A l’intersection en Y d’Iratxeta (1,4 km), garder la voie ascendante à gauche. Aux maisons d’Espeldoi (2 km - stèle discoïdale), emprunter à gauche la route d’Alkorno ; la longue ascension vers les hauteurs de Zalhagaña commence réellement ici, commune avec la GTVTT Pyrénées. Gérer votre effort pour dépasser une ferme sur des pentes sévères (12 %) et poursuivre sur la voie goudronnée, qui maintient l’exigence jusqu’au col de Bordalegagne (4 km). Continuer encore sur le bitume, qui évite une bosse par la gauche et découvre un point de vue sur les massifs frontaliers (Lakhura-Orhy). La pente s’atténue et permet de profiter du paysage.

  • Etape 2 :

    La croupe de Zalhagaña et le col de Bezkoï Sous le pylône d’Anderexe (5 km), quitter la route pastorale pour prendre en face une piste empierrée (balisage GTVTT). Elle grimpe en terrain dégagé et s’appuie bientôt sur une série d’épingles, toujours sur le dos de la croupe, tel un col de montagne régulier à 8-10% de pente pendant 3,5 km. Le chemin fait une incursion en forêt, revient ensuite sur la croupe dégagée et s’apprête à décrire une épingle marquée sur la droite (8,5 km). Juste avant l’épingle de la piste, remarquer le départ d’un chemin herbeux sur la gauche. Après avoir soufflé un peu face aux montagnes, s’engager dans la descente. A 200 m, il décrit un premier virage à gauche puis, après une légère courbe, quitter le chemin principal pour un sentier rocheux qui plonge à droite vers une combe boisée. En bas, descendre un instant dans le lit du ruisseau, pour trouver sur l’autre rive un sentier forestier en légère montée (sous des hêtres tortueux). Traverser ensuite à découvert jusqu’aux ruines de Bourguiray, plantées sur une croupe (9,5 km). Sous les ruines et de gros frênes, trouver la continuité du sentier ; il plonge sur le versant sud et décrit une longue diagonale panoramique, dans un couloir de fougères, face au pic d’Anie. Pas de difficultés, mais rester vigilants, surtout dans la traversée d’un bosquet (épingles et quelques marches), juste avant le col de Bezkoï.

  • Etape 3 :

    Descente forestière du col de Bezkoï Au col de Bezkoï (10,3 km), passer sur la croupe juste à gauche de la cabane pour débusquer le sentier de descente, qui entre immédiatement dans le bois du versant nord. Très vite, aborder une zone rocheuse avec prudence (descente du vélo conseillée), puis traverser un ruisselet pour en parcourir ensuite sa rive gauche, toujours sur le sentier. Le cheminement présente des portions techniques et chaotiques, car dotées de pierres roulantes, marches et ornières délicates. Dans la seconde partie, plus roulante et moins pentue, le sentier visite deux combes connexes et finit par déboucher sur un bout de route, près de la maison isolée de Chugaret (11,8 km) : remonter cette voie bitumée sur 300 m à gauche.

  • Etape 4 :

    Forêt d’Oraate et ruisseau d’Irati Au pied d’un poteau électrique métallique (12,1 km), quitter la voie de Chugaret pour prendre un sentier en oblique sur votre droite. Il descend tout de suite en épingles serrées et pente forte vers le vallon de Chugaret. A la sortie de la fougeraie, la trace retrouve ensuite l’assise d’un vieux chemin qui démarre entre fougère et ajoncs. Tourner franchement à gauche et progresser toujours sur la rive gauche du vallon de Chugaret. Juste après la première combe, le sentier devient très étroit et descend sur un court tronçon raide et marqué par une ornière profonde et étroite qui se termine par un virage prononcé (descente du vélo conseillée). La progression se fait ensuite sur un sentier forestier qui présente des portions humides et empierrées en coupant deux autres combes. Il traverse ensuite une clairière et longe une prairie clôturée à main droite. En partie basse, le sentier, roulant (*), débouche sur une route secondaire, à suivre vers la gauche pour revenir au village de Licq. Descendre alors à droite de l’église pour retrouver le pont des laminak et le parking de la mairie.(*) Deux troncs d’arbre imposants coupent le sentier à la descente finale, des travaux de bûcheronnage sont prévus pour que le chemin redevienne praticable sans descendre de vélo.
A ne pas manquer
  • Pont des laminak
    Le pont des laminak (Petit patrimoine)

    Au cœur du village, le pont dit des laminak permet d’enjamber le gave du Saison. Ces laminak, lutins farouches très présents dans la mythologie basque, étaient connus pour être d’excellents bâtisseurs. Il se raconte qu’ils promirent aux habitants de construire le pont en une seule nuit. Au chant du coq, ils prirent la fuite alors qu’il ne manquait qu’une pierre à poser, toujours manquante.

  • Stèle d'Espeldoi
    La stèle d’Espeldoi (Petit patrimoine)

    Juste après l’intersection, remarquer la présence d’une stèle discoïdale en pierre, courante au Pays basque, qui commémore ici l’assassinat d’un paysan souletin (Berteretxe) par le vicomte de Mauléon, sous les yeux de sa fiancée Margaita (fait du XVe siècle porté par une chanson populaire). Une reproduction de cette stèle emblématique siège au musée pyrénéen du château de Lourdes.

  • Panorama
    Panorama sur la Haute Soule (Panorama)

    Au terme de la montée, même si l’impatience de la descente est présente, on reprend son souffle avec un panorama grandiose, des plaines de Mauléon et Tardets aux cimes de la Haute Soule. Sur le tour d’horizon, on pourra distinguer la Madeleine, la montagne de Losko (itinéraire 15), le pic d’Anie, l’enchaînement des pics frontaliers (Lakhura, Bimbaleta, Chardeka, Otsogorri) et le pic d’Orhy.

Points d’attention / Informations :

Cet itinéraire de randonnée est sur une zone pastorale, merci de prendre connaissance des bons gestes à adopter.

Points d’attention :

  • Bifurcation à ne pas manquer dans la descente, vers Bourguiray (43.05196 ;-0.91695)
  • Descente du col de Bezkoï : passage rocheux délicat, descendre du vélo (43.04738 ;-0.91028)

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