
Ezin baztertuzko lekuak
Découvrez nos incontournables
Laissez-vous transporter entre les vagues de l’océan Atlantique et les cimes majestueuses des Pyrénées.
En résumé :
Itxassou et le Pas de Roland (5 minutes de Cambo-les-Bains),
Espelette (10 minutes de Cambo-les-Bains),
Ainhoa (15 minutes de Cambo-les-Bains),
Sare (25 minutes de Cambo-les-Bains),
La Rhune (30 minutes de Cambo-les-Bains),
La Bastide-Clairence (25 minutes de Cambo-les-Bains),
Le Mont Baigura (30 minutes de Cambo-les-Bains),
Le Mont Ursuya (20 minutes de Cambo-les-Bains),
Les Grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya (25 minutes de Cambo-les-Bains).
Itxassou & le Pas de Roland
Le village d’Itxassou, premier voisin de Cambo, recèle de trésors à découvrir. Bourg typiquement basque, vallées verdoyantes, église classée monument historique du XVIIème siècle et montagnes à perte de vue sont un aperçu de ce qui vous y attend.
La cerise y a également une place toute particulière puisqu’elle y est produite depuis de nombreux siècles. La production, relancée il y a quelques années, concernent différentes variétés :
- la Peloa : une cerise noire qui murit fin mai, plutôt tendance sucrée
- la Xapata : cerise plus rosée avec un goût plus acidulé, mûrit début juin
- la Beltxa : cerise noire foncée qui mûrit début, mi-juin
Chaque année au début du mois de juin, la cerise est célébrée lors d’un week-end festif ponctué par des animations traditionnelles : démonstration de pelote, mutxiko (danses basques), force basque, repas animé par de la musique locale… C’est aussi l’occasion de s’approvisionner en cerises directement auprès des producteurs.

Nulle part ailleurs
Retracez l’histoire en marchant sur le « Pas de Roland » ! Accessible à tous par son faible dénivelé et sa route goudronnée, cette balade de 3 km aller-retour vous permettra de longer la Nive et ses gorges. Au bout du chemin, vous atteindrez une formation rocheuse creusée d’un passage étroit : voici le fameux Pas de Roland !
Il existe plusieurs légendes autour de ce lieu, la plus populaire raconte que Roland, neveu de Charlemagne, et son armée se retrouvèrent bloqués face à ce rocher. Alors, afin de se frayer un chemin, Roland brandit son épée Durandal et tailla un passage.


Espelette
Connu à l’international grâce à l’épice qui porte son nom, le village d’Espelette ne se résume pas seulement à son piment. Il fût fondé par la famille de nobles Ezpeleta dont le château, qui abrite maintenant l’office de tourisme et la mairie, trône toujours fièrement à deux pas de la place du marché. Espelette est aujourd’hui un village dont la rue principale est bordée de très nombreuses boutiques, idéales pour un après-midi shopping.
Comme souvent sur le territoire, Espelette est un village étendu qui ne se résume pas à son bourg. N’hésitez donc pas à vous éloigner de l’activité du centre ville pour prendre la direction de l’église Saint-Etienne située à quelques minutes à pied.
Si vous disposez d’un peu de temps sur place, la randonnée Circuit des familles s’effectue en 2h au départ de la place du marché d’Espelette. Cet itinéraire facile est idéal pour un public en quête d’une balade accessible au faible dénivelé (140 mètres). Il vous permettra de découvrir divers aspects du patrimoine ezpeletar, tels que l’architecture, la culture du piment, ou le pastoralisme.

Le saviez-vous ?
Le piment d’Espelette – ezpeletako biperra en basque – n’est pas français à l’origine.
Arrivé d’Amérique et plus précisément du Mexique, via les expéditions des premiers grands explorateurs, nul ne sait réellement comment le piment s’est retrouvé dans le village d’Espelette où l’on trouve des preuves de sa culture dès 1650.
Ce sont les femmes qui ont commencé à le cultiver, pour remplacer le poivre, trop onéreux à l’époque. Le piment était utilisé pour assaisonner et conserver les viandes et les jambons de pays. Leur sélection rigoureuse des graines de piments, pour réaliser les futurs semis, a donné naissance à la variété GORRIA, unique semence fermière considérée comme la variété de Piment d’Espelette originale.
Aujourd’hui, Appellation d’Origine Protégée, le Piment d’Espelette doit être “produit, transformé et conditionné à l’intérieur de l’aire géographique”; celle-ci s’étend sur 10 communes : Ainhoa, Cambo-les-Bains, Espelette, Itxassou, Halsou, Larressore, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde, Ustaritz et Jatxou.
Chaque année en octobre, le piment d’Espelette est mis à l’honneur lors d’une foire gastronomique et artisanale organisée le dernier week-end du mois. Durant deux jours les animations vont bon train et permettent de découvrir différentes facettes du patrimoine basque : danses basques, concert de chœur d’hommes, repas animé…
Ainhoa
Situé à deux pas de la frontière navarraise, Ainhoa est classé parmi “les plus beaux villages de France”. Fondée au XIIIème siècle, cette bastide-rue a été pensée comme lieu d’accueil pour les pèlerins du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Son bourg est composé d’une large rue principale où se dressent de part et d’autre des maisons typiques de style labourdin aux façades blanches et rouges.
En observant les façades de ces maisons d’un peu plus près, vous pourrez observer différentes inscriptions au-dessus des entrées. Bien souvent ces linteaux permettent de connaître davantage d’informations concernant ces vieilles bâtisses, telles que leur date de construction ou encore leurs propriétaires.
Profitez également de votre passage à Ainhoa pour découvrir les villages qui composent la vallée de Xareta ! En plus d’Ainhoa, trois localités situées de part et d’autre de la frontière forment cette vallée : Sare, ainsi que les communes navarraises Urdax et Zugarramurdi. Haut-lieu de la contrebande, pendant longtemps les basques traversaient la frontière afin de faire passer des marchandises : alcool, tabac, nourriture, animaux…

Nulle part ailleurs
Prenez de la hauteur !
Rejoignez le sommet de l’Atsulai par un chemin empierré depuis le village pour y découvrir la chapelle dédiée à Notre Dame de l’Aubépine, Aranzazu en basque. 45 minutes de marche sont nécessaires afin de réaliser l’ascension du sommet qui culmine à 389m. Une fois en haut, vous pourrez profiter de la vue sur les montagnes des Pyrénées. Une randonnée nommée « Bistaeder » (8,6 km. – 450 m. de dénivelé – 3h de marche) vous permet également d’y parvenir en empruntant un magnifique sentier en balcon à découvert.


Sare
Classé parmi les « plus beaux villages de France », Sare est un charmant village niché le long de la chaîne des Pyrénées. Organisé autour de sa place avec son fronton, son église et sa mairie, il est un parfait exemple de la configuration typique des villages du Pays Basque. Véritable lieu de vie, la place principale accueille un marché de producteurs hebdomadaire tous les jeudis matins de mai à septembre.
Sare est riche d’un patrimoine bâti important et aux multiples facettes.
Si vous souhaitez découvrir l’architecture caractéristique de la province du Labourd, prenez la direction de la maison Ortillopitz. Cette bâtisse permet de plonger dans l’histoire du Pays Basque en vous révélant un pan de la culture basque où l’etxe (maison en euskara) tient une place centrale.
Sare abrite des formations géologiques atypiques, les grottes de Sare. Une visite guidée de 45 minutes équipée en son et lumière et accessible à tous permet de découvrir ce site naturel niché dans les entrailles de la montagne Atxuria. En plus d’en apprendre davantage sur les spécificités géologiques du site, la visite décrit aussi la façon dont une des salles était habitée par des hommes préhistoriques.
Enfin, le patrimoine naturel du village de Sare est lui aussi très riche puisqu’on y trouve de nombreux départs de randonnée.

Nulle part ailleurs
Depuis le parking des grottes de Sare, prenez le chemin derrière les grottes et démarrez l’ascension du sommet Atxuria, marche de 3h (7,2 km – 620 m. de dénivelé positif). Partez à la rencontre des quelques chèvres, boucs à demi-sauvages ou vautours fauves qui semblent particulièrement apprécier les lieux. La randonnée offre un magnifique panorama sur le village de Zugarramurdi, dit le village de sorcières.
Emportez votre pique-nique ou faites une halte à la bergerie-bar (Loretxoa – attention ouverture aléatoire !), située sur le parcours ; installez-vous sur l’une des tables en pierre pour y déguster des produits locaux.
La Rhune
Ce sommet appelé “Larrun” en basque s’élève à 905 mètres et offre une vue dégagée à 360° sur le Pays basque et l’océan Atlantique. La faune sauvage et la flore qu’il abrite font partie intégrante du paysage.
Impossible d’aborder le sujet de la Rhune sans parler du petit train permettant de se rendre au sommet. En circulation depuis 1924, ce train à crémaillère permet d’effectuer l’ascension en 35 minutes depuis le col de Saint-Ignace situé à Sare. Une fois en haut, vous disposez d’1h20 pour profiter d’un cadre exceptionnel aussi bien en participant à une visite guidée qu’en sirotant un verre dans l’un des trois restaurants présents au sommet.
Pour les plus sportifs, la Rhune est aussi le terrain de prédilection des amateurs de randonnée pédestre. Il existe plusieurs itinéraires permettant d’atteindre le sommet, notamment depuis le village d’Ascain.

Informations pratiques
Le train de la Rhune fonctionne d’avril à novembre.
L’Office de tourisme de Cambo-les-Bains ne vend pas les billets pour la Rhune. Nous vous conseillons donc de réserver vos billets sur le site officiel : www.rhune.com
Attention, regardez la météo et ne prenez pas vos billets trop à l’avance. Ils ne sont ni échangeables ni remboursables même si la météo est défavorable.


La Bastide-Clairence
La fondation du village initialement désigné par Bastida Clarenza remonte au Moyen-Âge. Au XIIIème siècle, la Navarre avait en effet besoin d’un accès à l’océan et créa donc un port sur la rivière la Joyeuse, affluent de l’Adour. Afin de protéger ce territoire, Louis X dit “le Hutin” fonde alors une ville postée à la frontière avec le Labourd.
Caractérisée par sa place des Arceaux et ses maisons à colombages colorés qui la bordent, la commune possède un charme tout particulier. Son trinquet, à l’origine conçu pour le jeu de Paume, date de 1513 et compte parmi les plus vieux de France. Peu transformé depuis sa construction, son édification est liée à la présence de familles nobles dans la commune qui remplissaient des fonctions de justice, police et des fonctions commerciales importantes.
Les vestiges historiques, tels que l‘église Saint-Nicolas du XVIIe siècle témoignent du riche passé de la Bastide Clairence. Le cimetière israélite toujours présent sur la commune était destiné à la communauté des Juifs portugais s’étant établie dans le village entre le début du XVIIème siècle et la fin du XVIIIème siècle.

Nulle part ailleurs
Afin de découvrir la Bastide-Clairence, déambulez dans ses rues et appréciez le paysage.
Vous pourrez observer les maisons anciennes de style labourdin ou navarrais, l’église, l’ancien cimetière juif mais aussi de nombreuses boutiques d’artisans !
La commune encourage l’installation d’artisans d’art depuis de nombreuses années, ce qui en fait le lieu idéal pour découvrir des savoir-faire exceptionnels. En flânant dans les rues, vous tomberez sur toutes sortes de créations, macarons, maroquinerie, bijoux, luthier…
Le Baigura
Le massif du Baigura s’élève à 897 mètres et représente un terrain de jeux idéal pour les amoureux de la nature. Situé entre Labourd et Basse Navarre, le sommet s’élève fièrement et offre une toile de fond spectaculaire à la région.
Les amateurs de plein air sont attirés par les charmes de cette montagne où une variété d’activités peuvent y être pratiquées : parapente, VTT, escalade ou randonnée… Que l’on soit en quête de sentiers paisibles ou de challenges sportifs plus audacieux, le Baigura offre des défis adaptés à tous les niveaux.
Ces activités sont proposées dans le respect de l’environnement et l’agropastoralisme bien présent sur le sommet. En effet, vous ne manquerez pas d’apercevoir brebis ou pottok lors de votre escapade sur le mont.

Nulle part ailleurs
Au pied du massif, sur la commune de Mendionde, la Base de Loisirs du Baigura propose des activités en tout genre pour découvrir les lieux.
Parmi elles, le petit train-tracteur qui transporte jusqu’à 40 personnes dans deux wagons. Il s’arrête une première fois à mi-pente à l’entrée d’un sentier de découverte puis dessert ensuite le sommet.
Le sentier de découverte propose deux balades de 2h ou 3h et permet d’aller à la découverte de la géologie du mont, de sa faune, sa flore mais aussi de son histoire !


L’Ursuya
Du haut de ses 678 mètres le mont Ursuya, ou Urtsua, montagne des sources en basque, surplombe la province du Labourd. Situé non loin des villages d’Hasparren, Macaye et Mendionde, il existe différents départs de randonnées pour rejoindre le sommet. Les sentiers, bien balisés, offrent une ascension progressive, récompensée par des vues panoramiques à couper le souffle sur la campagne basque, les collines verdoyantes et même les sommets pyrénéens en arrière-plan.
L’Ursuya est accessible aux visiteurs de tous niveaux de randonnée. Que vous soyez un marcheur occasionnel ou un passionné de montagne, la variété des sentiers permet à chacun de découvrir la beauté de cette montagne à son propre rythme. C’est donc un sommet idéal pour une première expérience en montagne.

Nulle part ailleurs
Lors de votre randonnée sur l’Ursuya, vous aurez l’occasion de croiser la route de petits chevaux rustiques vivant à l’état semi-sauvage. Il s’agit de nos célèbres « Pottok ». Ce terme signifie «petit cheval » en basque, et se prononce « pottioc » (le pluriel en langue basque est pottokak).
Les « Pottok » de montagne vivent librement sur les massifs de la Rhune, de l’Artzamendi, du Baigura et de l’Ursuya en petits groupes d’une quinzaine d’individus. Ils appartiennent à des éleveurs, qui, une à deux fois par an, les vermifugent, les déparasitent et vérifient les naissances au sein de leurs troupeaux.
Les Grottes d’Isturitz et Oxocelhaya
Située sur les communes d’Isturitz et de Saint Martin d’Arbéroue, non loin d’Hasparren, la colline de Gaztelu abrite un ensemble de grottes superposées : Isturitz & Oxocelhaya.
Le parcours de 600 mètres vous permet de découvrir 2 grottes aux spectacles très différents : la première, celle d’Isturitz, vous contera la vie quotidienne de ses habitants (le premier fut le Néandertal) à travers les vestiges de leurs occupations, tandis que l’autre, Oxocelhaya, 15 mètres plus bas, est une véritable cathédrale minérale, composée de concrétions millénaires aux formes multiples. Les grottes sont classées “Monument historique” depuis 1953.
L’une des découvertes les plus exceptionnelles est la présence d’art rupestre préhistorique. Les parois des grottes sont ornées de gravures et de peintures, dont certaines remontent à l’ère paléolithique. On y retrouve une multitudes de signes, des dessins de bisons ou de chevaux
Les Grottes d’Isturitz et d’Oxocelhaya sont situées au cœur d’un environnement naturel préservé. Les collines verdoyantes et la beauté sauvage du Pays Basque entourent ces grottes, créant un cadre idéal pour une aventure souterraine.

Informations pratiques
En période de forte chaleur, les grottes sont vite prises d’assaut.
Nous vous conseillons de réserver votre visite en amont sur www.grottes-isturitz.com
