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A la découverte de la Villa Arnaga

“Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !” Edmond Rostand / Cyrano de Bergerac

# AURKI
KUN
TZA

Sur les traces d'Edmond Rostand

Après avoir arpenté les rues du village, je ne pouvais pas repartir de Cambo les Bains sans avoir vu son incontournable, la Villa Arnaga. Pour ceux qui ne le savent pas encore, elle n’est autre que l’ancienne demeure d’Edmond Rostand, l’auteur de la pièce Cyrano de Bergerac !

Et c’est cet après-midi de juin, que je me décide à en découvrir chaque recoin.

Le portail du domaine, couleur rouge basque, me laisse imaginer la grandeur de ce que je vais voir.

En remontant l’allée arborée, qui mène tout droit à cette splendide maison basque, je me laisse transporter dans les années 1900. Il me semble même entendre des sabots résonner sur le sol tirant une charrette de l’époque. Me voilà transporté dans l’univers des Rostand.

Des couleurs à perte de vue, des paons, hérons et tourterelles ont pris place dans ce parc de 3 hectares pour le plus grand plaisir de mes yeux mais aussi de mes oreilles. Une odeur chatouille mes narines ce n’est autre que celle des hortensias tout juste fleuris. Tous mes sens sont en éveil.

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RA
TZEA

Un Versailles au cœur du Pays basque

Je pousse à présent la porte d’une véritable scène de théâtre. Que ce soit le grand hall, la bibliothèque ou l’office je me sens comme un acteur plongé dans le décor de ma propre pièce.  Piano, machine à écrire, peintures, habits d’époque et même le césar de Gérard Depardieu pour son interprétation de Cyrano de Bergerac. Rien ne manque, tout semble être à sa place comme si la famille Rostand y vivait encore.   

J'emprunte l’escalier menant à l’étage, me révélant un peu plus de leur intimité.

Les chambres sont décorées aux goûts de chacun, pour Jean Rostand, fils d’Edmond Rostand et biologiste, ce sont des papillons issus de sa collection personnelle, quant à Rosemonde, épouse d’Edmond Rostand, c’est une décoration beaucoup plus féminine avec un tableau d’elle-même au-dessus de son lit. Un portrait ou elle se tient droite comme un « i » dans sa robe à broderie, abritée par une ombrelle révélant comme sa chambre toute sa coquetterie.

Mais ce qu’elles ont toutes en commun c’est une vue imparable sur le parc du domaine. Pour certains ce sera sur le Jardin à la française, ainsi que les parterres fleuris, pergolas et pièces d’eau, pour les autres sur le Jardin à l’anglaise plus doux et intime.

Et c’est comme ça que je termine ma visite, en flânant dans ce parc, en écoutant la mélodie des oiseaux chanteurs, en laissant le soleil chauffer ma peau, mais surtout en repartant des rêves plein la tête.

À bientôt Arnaga, c’est à coup sûr que je reviendrai !

Retrouvez les informations de la Villa Arnaga juste ici

Arnaga, le rêve basque d'Edmond Rostand

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