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Balade culturelle à Cambo

Je vous invite à parcourir avec moi ce Pays basque au patrimoine si riche !

Il y a tant à découvrir, alors suivez-moi !

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L'etxe

Ce week-end, je décide de partir à la découverte des maisons camboardes. Je débute ma visite par le quartier historique du Bas Cambo, plutôt que par le centre-ville.  Même s’il y a peu de commerces, c’est ici que vous pourrez apercevoir les plus belles maisons basques.

Comme vous vous en êtes sûrement rendu compte, l’architecture de la maison basque est particulière, et fait tout autant partie de notre culture que le drapeau ou la langue basque. L’etxe rassemble toutes les générations. Elles possèdent leur propre nom. Autrefois, les propriétaires des lieux portaient le nom de leur maison. Je suis moi-même attaché à mon etxe, dans la famille depuis 5 générations déjà !  Du côté de Cambo les maisons sont majoritairement  « labourdines ».  Le rez-de-chaussée est en pierre et l’étage est composé de pans de bois peints. Les façades sont toujours orientées à l’Est. Les autres côtés ont des murs épais pour se protéger des intempéries. 

J’aime beaucoup me promener dans Cambo et observer l’architecture des maisons. C’est un des rares villages au Pays basque où je peux voir des maisons de styles différents. En remontant vers le centre-ville, je m’arrête devant quelques villas de style Belle Epoque. Vous verrez elles se remarquent facilement avec leurs charpentes ouvragées. Je m’attends presque à voir les Rostand sortir d’une de ces demeures !

D’ailleurs si vous souhaitez voir un parfait exemple de maison néobasque, je vous recommande d’aller visiter la Villa Arnaga, ancienne demeure des Rostand !

Côté pratique  

Dans le Bas Cambo, je me gare en face du jardin public. Pour remonter vers le centre-ville depuis le Bas Cambo, vous pouvez reprendre votre véhicule. Personnellement, je préfère longer la Nive à pied et remonter tranquillement vers la Mairie. 

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L'église

Je poursuis ma balade dans les rues de Cambo. Je me retrouve dans la rue du trinquet (semi-piétonne). Je remonte tranquillement vers l’église en m’arrêtant dans une boutique de souvenirs  sur la droite. J’ai enfin trouvé un cadeau d’anniversaire pour ma fille : une paire d’espadrilles (bien entendu made in Pays basque) !

Je suis la rue et sur ma droite, je découvre une magnifique vue du Bas Cambo. Mais, je ne m’attarde pas : direction l’église !

L’église de Cambo date du XIIe siècle et a été remaniée au XVIIe siècle. Avant d’entrer à l’intérieur, je m’attarde sur les stèles discoïdales qui marquent l’ancien cimetière. Ces anciennes tombes se trouvent partout au Pays Basque. L’église de Cambo est dédiée à Saint Laurent. A l’intérieur, je découvre les tribunes, une caractéristique des églises basques. Autrefois, elles étaient exclusivement réservées aux hommes. Je reste un moment à admirer le retable (inscrit à l’inventaire des monuments historiques), les statues et la nef.

Si vous avez l’occasion de vous promener dans Cambo comme moi, je vous invite à jeter un œil à cette petite église !

Profitez-en pour faire un tour dans quelques boutiques de Cambo !

Mon conseil

Visitez le centre-ville, un vendredi matin, vous y découvrirez le marché hebdomadaire ! Il est très sympathique et je trouve toujours de très bons produits, achetés directement au producteur ! 

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La pelote basque

Cambo, comme tous les villages basques, possède son fronton. En fait, pour être précis, vous n’en trouverez pas 1 mais 2 !

A la sortie de l’église, je redescends la rue des terrasses, pour prendre la rue Chiquito à gauche. J’arrive au fronton du haut Cambo. L’été, je viens très souvent assister aux parties de pelote (un de mes immanquables de l’été !).

Pour la petite histoire, la pelote est issue du jeu paume. Au début, elle n’était pratiquée qu’à main nue. Puis les joueurs ont inventé la pala (une raquette en bois), le pasaka (un gant en cuir), le xare(une raquette tendue d’un filet), la chistera (une sorte de panier en osier) etc.

En redescendant dans le quartier du Bas Cambo, passez devant le jardin public. Sur votre gauche se trouve le fronton du Bas Cambo. Je ne peux m’empêcher de penser à Chiquito, le célèbre pelotari de Cambo. Il fut champion du monde des pelotaris en 1899. Après 50 ans de carrière, il meurt dans le dénuement et repose au cimetière de Cambo.

Vous l’aurez compris la pelote est le sport de prédilection des basques (avec le rugby… ne l’oublions pas !).

Si vous souhaitez vous exercer, rendez-vous à l’hôtel du Trinquet. Il possède leur propre trinquet. Petit plus : le personnel vous prêtera le matériel !

Deuxième solution

Dirigez-vous vers le mur à gauche, rue Usimendia. Vous y trouverez le mur à gauche

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